AVRIL

En mode confinement

Semi-confinée, mais tout demême agréablement installée à mon bureau, avec un café,  en ce dimanche de Pâques, en attendant que tout le monde émerge des bras de Morphée,  je vous donne quelques nouvelles de la "vie du Club" et quelques élucubrations personnelles.

Quel troublant épisode de vie, n'est-ce pas? 

Nous vivons tous des moments inquiétants et tristes dans notre vie. On appelle cela vicissitudes; un terme si difficile à écrire, comme si cela était prédestiné à sa signification. Souvent, nous les affrontons seul, voire avec quelques intimes. Nous les partageons avec notre entourage par la suite, une fois le marasme passé. Aujourd'hui, c'est l'humanité qui se bat contre un fléau que les spécialistes tardent à maîtriser, malgré la technologie, les connaissances, les moyens... quelle impuissance!

Malgré cela, nous ne sommes pas impuissants face au destin des autres... si chacun suit sagement les recommandations. 

Je remercie vivement Florence d'avoir entraîné cette chaîne téléphonique afin que nous puissions prendre des nouvelles les unes des autres. Par messages et téléphones, je sais que chacune prend le temps de s'inquiéter de l'une ou l'autre d'entre nous, que chacune suit les mesures en vigueur. 

Et puis, quel réconfort de recevoir vos messages lors de ma convalescence!

Ce sont des moments forts dont nous nous souviendrons longtemps, aussi forts et mémorables qu'un karaoké lors d'une soirée de Noël ou un cours de Sevillana. Je ne peux que m'enorgueillir de cet élan de solidarité et d'amitié.

C'est bien l'esprit Sorop!

Ce n'est pas un dimanche ordinaire, c'est un jour de fête qui se célèbre habituellement en famille. À l'heure de terminer ce message...tout le monde est réveillé, L'Oratorio de Pâques de Bach résonne dans la maison et la table du petit déjeuner n'attend plus que moi. 

En cette journée particulière, je vous transmets toutes mes pensées et mon amitié. 

À tout bientôt, 

Tamara

LE DÉFI DE MURIELLE